09/04/2024
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*Notre réponse aux soins du Seigneur*
*Dans le verset ci-dessus, nous trouvons deux choses que Dieu a faites pour Jacob, et qu’il fait aussi pour nous.*
Premièrement, il a répondu à Jacob au temps de sa détresse. Il voyait Jacob plongé dans les difficultés après avoir quitté sa maison. Il a vu quand il a été trompé par son oncle Laban, par rapport à Léa et Rachel. Il a vu quand Laban lui a changé dix fois son salaire (Genèse 31. 41). Dieu a vu Ésaü sortir à la rencontre de Jacob avec 400 hommes, et Jacob craindre pour sa vie (32. 6, 7). Dieu a vu tout cela, et il a aidé Jacob, même si celui-ci avait aussi beaucoup de leçons à apprendre. Et c’est ainsi que le Seigneur nous répond, à nous aussi, au jour de notre détresse. Ce ne sera peut-être pas pour nous délivrer d’une situation difficile, mais il nous portera au travers des circonstances qui nous troublent.
Deuxièmement, Dieu était avec Jacob dans son chemin. Alors que Jacob se dirigeait de Beër-Shéba vers Paddan-Aram, puis vers Sichem, et finalement s’en retournait à Hébron dans le pays de Canaan, Dieu était avec lui. Nous trouvons, nous aussi, de l’encouragement dans ce verset : “Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas” (Hébreux 13. 5), et aussi dans les dernières paroles du Seigneur Jésus telles qu’elles sont données dans l’Évangile de Matthieu : “Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle” (28. 20).
Nous lisons alors la réponse de Jacob dans le verset du jour. Il parle de bâtir un autel, et les autels, dans la Genèse spécialement, parlent de communion et d’adoration. C’est ce que notre Père désire (voir Jean 4. 23). Nous voyons aussi que Jacob veut monter à Béthel, qui signifie maison de Dieu ; cela nous parle des rassemblements des enfants de Dieu. “N’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes comme quelques-uns ont l’habitude de faire, mais nous exhortant l’un l’autre, et cela d’autant plus que vous voyez le jour approcher” (Hébreux 10. 25).
Que notre réponse aux soins du Seigneur soit aussi de venir l’adorer là où il rassemble les siens.
2 Corinthiens 5 (BYM)
*C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !*
08/04/2024
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*Une colonne dans le temple de Dieu*
*À première vue cette promesse peut nous paraître étrange, mais en l’étudiant bien nous verrons que c’est une promesse heureuse, spécialement pour ceux qui font face à la persécution ou qui sont rejetés parce qu’ils annoncent le nom de Christ sur la terre. Et tous les vrais croyants, un jour ou l’autre, auront connu la moquerie pour leur foi (voir 2 Timothée 3. 12).*
Dans l’Écriture, les colonnes parlent toujours de témoignage, de stabilité, et de constance. Les colonnes du temple de Salomon témoignaient de la présence de Celui qui habitait le temple, et de son caractère immuable – leurs noms, “Jakin” et “Boaz”, signifient il établira et en lui est la force (2 Chroniques 3. 17). Les colonnes étaient faites de bronze (1 Rois 7. 15) ; ce métal est dans la Bible le type du caractère inflexible, immuable, de la justice de Dieu : “Moi, l’Éternel, je ne change pas ; et vous, fils de Jacob, vous n’êtes pas consumés” (Malachie 3. 6).
L’Église du Dieu vivant est “la colonne et le soutien de la vérité” (1 Timothée 3. 15). Bien que l’Assemblée soit la colonne de la vérité, elle n’est pas la vérité elle-même, mais elle expose plutôt la vérité. Mais que doit faire le chrétien quand une large part de l’Église officielle ne rend plus témoignage à la vérité, ou la modifie pour l’accommoder au monde ? Dans les jours où nous vivons, les chrétiens sont fortement poussés à conformer l’Assemblée à la culture et aux modes du jour pour être à la page. La colonne nous rappelle que nous ne devons pas nous courber ou nous incliner sous la pression.
La promesse d’être une colonne dans le ciel ne doit évidemment pas être comprise au sens propre, mais dans un sens figuré. Lorsque sur la terre le croyant rend témoignage au nom de Christ, il sort des grandes organisations religieuses de ce monde, et se retrouve sur un terrain de rejet et d’opprobre (Hébreux 13. 13). Au ciel cela sera reconnu : “il ne sortira plus jamais”. Il se peut que les croyants aient eu peu de force sur la terre (Apocalypse 3. 8), mais une place d’honneur les attend dans la gloire ; ils seront des colonnes dans le temple de Dieu, témoignage permanent à la fidélité de Dieu.
2 Corinthiens 5 (BYM)
*20. C'est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !*
05/04/2024
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*L’ascension de Christ*
*Dans le verset du jour, quatre mots grecs sont employés pour décrire l’ascension du Seigneur Jésus. Ensemble, ils nous aident à comprendre tous les détails de ce grand événement.*
Le premier mot – “il fut élevé” (v. 9a) – donne l’idée de quelque chose qu’on soulève. Il est employé également à propos de déployer au vent la voile d’un bateau (voir Actes 27. 40). Nous pouvons voir, par ce mot, la puissance sans limite du Père prenant son Fils au ciel comme un homme ressuscité.
La deuxième expression – “une nuée le reçut et le déroba à leurs yeux” (v. 9b) – signifie littéralement prendre sous soi. Le Seigneur Jésus semblait être enveloppé et soutenu par la nuée alors qu’il était élevé. On peut penser à un simple nuage, ou bien à la nuée de gloire qui remplissait le temple de Salomon, la même nuée que les trois disciples avaient aussi vue entourant Jésus sur la montagne de la transfiguration (voir Matthieu 17. 5). Cette nuée, bien connue du peuple juif dans l’Ancien Testament (voir Exode 40. 34-37), attestait de la présence même de Dieu dans cet événement de l’ascension de Christ, et marquait donc de façon certaine sa divinité. Plus t**d, cette nuée est aussi mentionnée en relation avec son retour sur la terre “avec beaucoup de puissance et de gloire” (Matthieu 24. 30 ; voir aussi Apocalypse 1. 7).
Le troisième mot – “tandis qu’ il s’en allait” (v. 10) – implique l’idée de poursuivre un voyage, et non pas le fait de disparaître. Cette ascension était donc réellement un simple passage de la terre vers le ciel.
Le quatrième mot – “Jésus
qui a été élevé d’avec vous au ciel” (v. 11) – donne l’idée du résultat final ; le même mot est traduit par “ prendre à bord” (Actes 20. 13, 14). Cela termine, pour nous, l’image de l’ascension de Christ : son passage sur la terre achevé, le Seigneur Jésus “a été élevé”. C’est désormais sa position de gloire dans le ciel.
2 Corinthiens 5 (BYM)
*C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !*
04/04/2024
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*Un côté très précieux de l’épreuve (3)*
*Jonas est l’exemple d’un croyant qui n’a pas voulu entrer dans la profondeur des pensées de Dieu. C’était un homme privilégié, un prophète de l’Éternel. Il devait aller annoncer la destruction de la ville de Ninive. Mais au lieu d’accomplir sa mission, il s’enfuit. Au cours d’une grande tempête, jeté à l’eau, il est avalé par un “grand poisson” et reste ainsi trois jours dans le “cœur des mers” (2. 1, 4).*
L’Esprit de Dieu place alors dans sa bouche une prière prophétique qui dépasse ses circonstances personnelles et qui, certainement sans qu’il en ait conscience, pourrait être placée dans la bouche du Seigneur : “Tu m’as jeté dans l’abîme, dans le cœur des mers, et le courant m’a entouré ; toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi” (v. 4).
Dieu voulait révéler quelque chose à Jonas : l’immensité de sa grâce. Et nous ne savons pas si, à la fin, il a compris cette révélation. Il savait pourtant que l’Éternel était un Dieu qui fait grâce, il le dit dans le chapitre 4. Mais il n’avait qu’une connaissance théorique et très limitée de cette grâce. Qu’il soit lui-même un objet de grâce malgré sa grande désobéissance, que Dieu soit allé le chercher au fond de la mer avec un poisson, cela lui convenait. Mais que Dieu fasse miséricorde à un peuple ennemi et idolâtre, et qu’il se préoccupe même du bétail, Jonas n’allait pas jusque-là. Et c’est justement quand il constate que l’Éternel suspend le jugement, qu’il trouve cela très mauvais et s’irrite. Il montre plus de compassion pour le kikajon, la plante qui l’abrite du soleil, que pour cette grande ville de Ninive (4. 6, 10, 11). Combien nous nous reconnaissons en lui ! Nous avons besoin de l’exhortation de Paul à Timothée : “Fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus” (2 Timothée 2. 1).
Abraham, Osée, David sont entrés dans ce que Dieu voulait leur montrer. Pour Jonas, la fin du livre ne précise rien de la réaction finale du prophète, comme si Dieu venait nous dire, aujourd’hui : Et toi, veux-tu entrer dans la connaissance de moi-même, de ma grâce, même quand c’est à travers une épreuve que je t’oblige à vivre ?
2 Corinthiens 5 (BYM)
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03/04/2024
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*Un côté très précieux de l’épreuve (2)*
*Nous avons vu qu’Abraham avait un fils qui était la joie de son cœur et qu’il devait pourtant sacrifier. Dieu demande aussi à Osée quelque chose qui peut paraître incompréhensible : épouser une prostituée.*
À travers ce qu’a connu Osée avec son épouse, Dieu lui révèle la souffrance de son propre cœur quand il voit son peuple lui être infidèle, s’égarer, l’abandonner : “car le pays s’est entièrement prostitué en abandonnant l’Éternel”. Dans ce qu’il vit et expérimente lui-même, le prophète est ainsi éclairé de façon très prenante sur les sentiments et les affections de Dieu.
Nous pouvons citer aussi le cas de David pleurant Absalom. Quel cri de détresse : “Mon fils Absalom ! mon fils ! mon fils Absalom !” (2 Samuel 18. 33). Il y a là toute la souffrance d’un cœur de père. David éprouvait alors un peu ce qu’il y a dans le cœur de Dieu quand il voit des âmes s’égarer. Un jour le Seigneur devra dire à ceux qu’il a aimés : “Je ne vous connais pas… Allez-vous-en loin de moi” (Matthieu 25. 12, 41).
C’est un encouragement pour nous : si nous souffrons de la conduite d’un proche, nous entrons ainsi dans les pensées de Dieu face au chemin de propre volonté et d’indépendance que prennent parfois ses enfants. Pensons aux souffrances du cœur du Père, à celles du bon Berger quand une brebis s’égare.
Si nous nous sentons seuls, pensons à la solitude qu’a connue le Seigneur. Si nous connaissons l’opprobre, pensons à celle du Seigneur. Te sens-tu rejeté(e), méprisé(e) ? C’est ce qu’a connu le Seigneur dans une bien plus grande mesure.
Dans le deuil, regardons Jésus pleurer avec les sœurs de Béthanie (Jean 11. 35).
Toutes ces tristesses terrestres, le Seigneur aurait pu s’en affranchir, mais parce qu’il nous aimait, il a accepté de les traverser.
2 Corinthiens 5 (BYM)
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02/04/2024
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*Un côté très précieux de l’épreuve*
Abraham offrant son fils est une image de Dieu offrant Jésus pour le salut du monde. Mais considérons plutôt un autre aspect de ce récit : un père croyant, fidèle, d’une foi assez exceptionnelle, qui sera même appelé “ami de Dieu” (Jacques 2. 23), doit pourtant passer par une épreuve particulièrement difficile : offrir son fils en sacrifice.
C’est par la foi qu’Abraham a offert Isaac et “il avait estimé que Dieu pouvait le ressusciter même d’entre les morts” (Hébreux 11. 19). Mais nous qui avons des enfants, mettons-nous à sa place. Quel but Dieu poursuivait-il dans la vie d’Abraham ? Cela semblait dénué de sens : cet homme de foi devait offrir son fils en holocauste, le fils de la promesse !
L’épreuve du croyant peut avoir bien des aspects différents. Mais n’y a-t-il pas ici, dans l’épreuve d’Abraham, un côté vraiment particulier ? Quand le Père ou le Fils veulent nous faire entrer dans leurs propres pensées, leurs propres sentiments, et dans ce qu’ils vont faire, ils peuvent nous faire passer par des circonstances exceptionnelles. Je citerai l’exemple d’un frère qui avait connu une période de fortes angoisses ; mais il disait être particulièrement consolé en méditant les passages montrant Jésus à Gethsémané. Les angoisses de ce croyant étaient bien différentes de celles du Seigneur, tant par leur intensité que par leur origine, mais par là il comprenait mieux ce qu’avait connu Christ. De même, Abraham avait vu son fils lié sur l’autel, au moment où il allait devoir l’égorger. Dieu partageait ainsi avec lui ses sentiments de Père face au sacrifice du Fils bien-aimé. Le Seigneur veut parfois nous faire entrer dans une connaissance expérimentale des plans de Dieu, de ses pensées et même dans ce que lui-même a connu dans ses souffrances. À travers les circonstances limitées que nous connaissons, il veut nous faire voir les choses selon sa mesure. “Et Abraham appela ce lieu-là du nom de Jéhovah-Jiré, comme on dit aujourd’hui : En la montagne de l’Éternel il y sera pourvu” (Genèse 22. 14). Le patriarche voyait là le futur, et non pas ce qu’il venait de vivre.
L’épreuve aura ainsi pour effet que nos pensées, plus en harmonie avec celles de Dieu, produiront dans nos cœurs une adoration plus vraie, plus sincère, plus réelle et plus élevée.
2 Corinthiens 5 (BYM)
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01/04/2024
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*Un nom dans le livre de vie*
*Le Seigneur Jésus avait promis aux vainqueurs de Sardes qu’ils seraient “vêtus de vêtements blancs” et qu’ils marcheraient avec lui “en vêtements blancs” (v. 4, 5). Leurs œuvres et leur marche de pureté (en séparation du mal sur la terre), bien qu’oubliées par l’homme, et faites peut-être en secret, ne sont pas oubliées par Dieu (voir Hébreux 6. 10 ; Matthieu 6. 4, 6). Ils seront récompensés publiquement, avec gloire, vêtus de vêtements blancs dans la scène céleste à venir (Apocalypse 4. 4 ; 19. 8). Quel encouragement !*
Mais quelque chose de plus était promis à ces vainqueurs : leur nom ne serait pas effacé du livre de vie. Certains, en lisant ce verset d’ Apocalypse 3, ont eu des craintes au sujet de leur sécurité éternelle, mais il donne au contraire une réelle confirmation de la sécurité que possède, en Christ, celui qui vaincra. L’assemblée à Sardes avait le nom d’être vivante, mais elle était morte (v. 1). C’était en majorité des gens sans vie qui professaient être chrétiens ; leurs noms étaient écrits dans les registres de Sardes, tandis que les quelques croyants méprisés qui restaient parmi eux étaient rayés des registres. La promesse du Seigneur n’est pas négative, mais positive ; c’est l’affirmation, et non une remise en cause, de leur sécurité : même si les autorités religieuses pouvaient effacer sur la terre leur nom de leurs listes de membres, Christ n’effacerait pas leur nom du livre de vie !
Et, comme pour confirmer cette promesse remarquable, le Seigneur Jésus dit aussi qu’il reconnaîtrait le nom du vainqueur devant son Père et devant les anges. Les vainqueurs avaient reconnu le nom de Christ devant des hommes (Romains 10. 9, 10) ; c’est cela qui marque un vainqueur, comme nous le voyons en 1 Jean 5. 4, 5 : “Ce qui est né de Dieu est victorieux du monde ; et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?”. Jésus avait dit : “Quiconque me reconnaîtra devant les hommes, moi aussi je le reconnaîtrai devant mon Père” (Matthieu 10. 32), et il le confirme ici. Quel privilège de confesser, ici sur la terre, “notre Seigneur Jésus Christ, Seigneur de gloire” (Jacques 2. 1) !
2 Corinthiens 5 (BYM)
*20. C'est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !*
28/03/2024
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*Rechercher les intérêts de Christ*
L’assemblée à Philippes était en danger : deux sœurs âgées étaient en désaccord. De telles difficultés peuvent survenir ! Paul envisage alors d’envoyer Timothée dans cette assemblée.
Pourquoi lui ? D’abord, sans doute parce que Timothée était avec Paul et Silas lors de leur première visite à Philippes : ce n’était donc pas un inconnu pour cette assemblée (voir Actes 16). Ensuite, parce que Paul reconnaît ses progrès ; il le cite même en exemple d’humilité et rend honneur à son caractère ferme. Il sait que ce jeune frère, aussi proche de lui qu’un fils, a comme lui un véritable et sincère intérêt pour l’état spirituel des croyants.
Timothée montre de précieuses qualités. Il ne cherche pas à se faire un nom, une place, à satisfaire des ambitions à travers le service qu’il exerce dans les assemblées. Il recherche exclusivement les intérêts du Seigneur Jésus et des siens. Il prend ses responsabilités.
On peut le comparer à Joseph qui, autrefois, pouvait dire : “Je cherche mes frères” (Genèse 37. 16), à l’image de Jésus, qui est venu nous chercher là où nous étions. En partant de la maison de son père à la recherche de ses frères, Joseph n’a pas obéi à ses propres intérêts. Jésus a abandonné la gloire du ciel pour venir marcher parmi nous et mourir à cause de nous. Timothée, à Philippes, devait rechercher les intérêts des autres, et non les siens. Dans le monde, chacun cherche ses intérêts. Que chaque frère, chaque sœur qui sert, puisse montrer le même esprit d’abnégation que celui de Timothée. “Que, dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même, chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres” (Philippiens 2. 3, 4).
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27/03/2024
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Libérés
Nous savons que Dieu nous voit comme “morts au péché” (Romains 6. 11). Que signifie cette étrange expression ?
Elle signifie que nous devons nous emparer par la foi d’une réalité que Christ nous a acquise et qui nous libère de nous-même : à la croix, notre nature mauvaise a fait naufrage, elle a été “crucifiée avec Christ”. Cette “chair de péché” (Romains 8. 3) héritée d’Adam n’est plus active en nous, si nous la maintenons dans la mort. Nous avons hérité de la vie nouvelle de Christ, et du Saint Esprit venu habiter en nous et nous poussant à faire ce qui plaît à Dieu. Christ est ressuscité ! La puissance de cette vie de résurrection, qui est aussi la nôtre, fait déborder nos cœurs de reconnaissance pour Christ. Tout ce que nous faisons, pensons et disons, peut alors venir de Christ qui vit en nous. Nous sommes libérés de la puissance du péché.
En pratique, pourtant, nous constatons bien des péchés dans notre vie. Cela peut nous humilier, et nous rend à coup sûr très malheureux, car le péché nous coupe de Dieu. Mais Dieu dit : “Considérez-vous vous-mêmes… comme vivants à Dieu dans le Christ Jésus” (Romains 6. 11), et il faut donc nous emparer de ces réalités par la foi. Peut-être, en effet, que je ne ressens pas la mort de la chair, de ma vieille nature, en moi ; peut-être n’en ai-je même pas fait l’expérience. Mais Dieu a dit que je suis libéré du péché, et je le crois ! C’est le premier pas pour m’emparer de ma liberté.
Vouloir brider la vieille nature par la loi serait une erreur. Dans l’Ancien Testament, la Loi de Moïse n’a jamais pu amener l’homme à satisfaire les immenses exigences de Dieu ; elle n’a servi qu’à mettre en évidence l’incapacité de l’homme à faire le bien qu’elle demande, et la perfection de Jésus qui l’a parfaitement accomplie. Une série de règles que nous nous imposerions pour devenir
bons ne ferait que nous rendre encore très malheureux : nous serions obligés de constater que Dieu est toujours inaccessible. Non, la loi – quelle qu’elle soit – ne peut rien pour nous. Seule la foi peut nous libérer et nous rendre pleinement heureux en Christ. Si par la foi nous nous reconnaissons comme “morts au péché”, si nous demandons à Christ la grâce de vivre une vie conforme à son amour et à l’amour de Dieu, il nous libérera concrètement du péché dans notre vie. Nous deviendrons alors des “esclaves de la justice” (Romains 6. 17, 18), libres et heureux.
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26/03/2024
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*Le piège des attentes humaines*
*Un homme ayant perdu son emploi de manière injuste tombe dans une dépression.* Ils n’avaient pas le droit de me traiter ainsi, se lamente-t-il constamment.
– Une jeune femme cause un choc à ses amies en quittant son mari. Interrogée, elle répond simplement : Il ne répondait pas à mes attentes. – Un couple âgé a abandonné son engagement dans l’assemblée locale, parce qu’ils trouvaient qu’on manquait d’amour.
– Tous ont au moins deux choses en commun : ils ont des plaintes légitimes, et ils paralysent leur propre vie.
Que ce soit consciemment ou inconsciemment, ils ont décidé qu’ils ne seront heureux et actifs que si les autres se comportent bien. Ils sont tombés dans le piège des attentes humaines. Jérémie nomme ce piège une malédiction et un éloignement du Seigneur. Il dit, au sujet de celui qui y tombe : “Il ne verra pas quand le bien arrivera” (Jérémie 17. 6). Bien sûr, l’homme qui a perdu son emploi savait que “toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu” (Romains 8. 28), mais le manque de loyauté des hommes l’empêchait de j***r de la vérité de Dieu. La jeune épouse ne voulait plus entendre parler des points positifs dans l’attitude de son mari. Et le couple mécontent n’avait pas non plus envie de faire simplement du bien dans l’assemblée, malgré les défaillances des autres.
La pire caractéristique du piège des attentes humaines, c’est que Dieu est exclu de nos pensées. Nous oublions que le christianisme travaille avec ce qu’il apporte, non pas avec ce qu’il trouve. Nous nous nourrissons alors des défaillances des autres plutôt que des perfections de Christ.
Mais les choses peuvent changer si nous déclarons que nous ne dépendons pas des actes des autres, et si, en comptant sur l’aide du Seigneur, nous cherchons simplement à vivre pour lui. C’est là la vraie liberté. “Fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force” (Éphésiens 6. 10). “Fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus” (2 Timothée 2. 1).
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25/03/2024
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*Servir par amour*
*Qu’il est merveilleux de voir comment agit le Seigneur ! Alors qu’il est en grand danger, au lieu de s’échapper, il montre ses soins pour ses disciples et se place lui-même entre eux et ses ennemis. Cela nous rappelle David qui risquait sa vie contre le lion et l’ours pour sauver ses brebis (voir 1 Samuel 17. 34, 35).*
Dans ce passage de Jean 18, le Seigneur protège les siens d’un danger physique ; mais à la croix, il l’a fait de manière beaucoup plus profonde en se mettant entre nous et un Dieu saint. Dans le récit de Jean, une foule armée menaçait le Seigneur et ses disciples ; mais dans notre cas, nous avons affaire à Dieu comme juge à cause de nos péchés. Dieu a déclaré que “le salaire du péché, c’est la mort” (Romains 6. 23), et cette mort s’applique à tous ceux qui ont péché. Nous savons que cela ne concernait pas le Seigneur, qui ne péchait pas, qui ne connaissait pas le péché, et en qui il n’y avait pas de péché (1 Pierre 2. 22 ; 2 Corinthiens 5. 21 ; 1 Jean 3. 5). Cependant, il s’est volontairement mis entre l’homme pécheur et un Dieu juste. Il a accepté de plein gré d’être fait prisonnier et d’être fait péché, et il a pris sur lui le châtiment qui devait nous être appliqué. Il a dit de chacun de nous aussi : “Laissez aller ceux-ci”. Lui-même a pris le chemin de la croix pour nous laisser aller libres.
Comment répondons-nous alors à un tel sacrifice ? En exerçant notre liberté de faire ce que nous voulons ? – Nous le pouvons, mais ce n’est pas ce que Dieu désire. Ce qui plaît à Dieu, c’est que nous nous donnions librement nous-mêmes, par amour, pour obéir à sa volonté et réaliser ses désirs. Pensons au serviteur hébreu qui, plutôt que de s’en aller libre quand il avait le droit de le faire après ses années de service légalement remplies, décidait de rester serviteur. Par amour, il choisissait de servir son maître ; il ne voulait donc pas s’en aller tout seul parce qu’il aimait son maître, sa femme et ses enfants (Exode 21. 2-6) et il avait fait l’expérience qu’il se trouvait bien chez lui (voir Deutéronome 15. 16, 17). Employons donc notre liberté à servir notre Maître avec amour !
2 Corinthiens 5 (BYM)
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22/03/2024
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*La valeur du sang de Christ*
*La justification*
*La sainteté de Dieu exigeait une propitiation pour nos péchés ; la propitiation définit l’acte de couvrir le péché sur la base d’un sacrifice (celui de Christ à la croix). Et quels que soient nos efforts, nous n’aurions jamais pu satisfaire un Dieu saint. En effet, quiconque se place sur le terrain des œuvres comme moyen de salut est irrémédiablement perdu : “Personne ne sera justifié devant [Dieu] par des œuvres de loi” (Romains 3. 20).*
Mais alors, comment être justifié devant Dieu ? – La réponse est donnée dans le même passage. L’apôtre poursuit : “Tous ceux qui croient sont justifiés gratuitement par sa grâce…
par la foi en son sang… en vue de montrer sa justice dans le temps présent, de sorte qu’il est juste et qu’il justifie celui qui est de la foi en Jésus” (v. 24-26). Dieu même, dans son amour merveilleux, a trouvé le moyen de notre salut : “En ceci est l’amour : non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés” (1 Jean 4. 10).
La propitiation ayant été faite, Dieu est libre de bénir le pécheur. Quiconque s’approche de Dieu par la foi en Jésus Christ est justifié. Car en vertu de ce sang qui a répondu à toutes les exigences de Dieu – celles de sa souveraineté et de sa gloire –, Dieu peut, avec justice, justifier tous ceux qui croient.
Devant Dieu, le sang de Christ a une valeur inestimable, une valeur telle qu’il répond à toutes ses exigences envers un monde coupable. Dieu a été publiquement justifié ; oui, il a été glorifié en ce qui concerne la question du péché sur la terre où nous avions publiquement déshonoré son nom par notre péché et notre désobéissance. Aujourd’hui, Dieu peut être proclamé dans le monde entier comme le Dieu de grâce, car Christ est maintenant assis sur le “trône de la grâce” (Hébreux 4. 16). Dieu attend de sauver, de pardonner et de recevoir tout pécheur qui vient à Lui par la foi dans le sang de Christ.
*La rançon pour nous libérer a été payée, la propitiation est faite, et la justification nous est acquise : tout cela par le sang de Christ !*
2 Corinthiens 5 (BYM)
*C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !*
21/03/2024
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*Prions !*
*Quelle est donc la cause de la plupart des reculs spirituels ? – En règle générale, l’une des principales causes est la négligence de la prière personnelle. Bien sûr, l’histoire secrète des manquements, des défaillances, ou des reculs, ne sera connue qu’au dernier jour au tribunal de Christ (voir 1 Corinthiens 4. 5 ; 2 Corinthiens 5. 10).*
La Parole de Dieu lue sans prière, les sermons écoutés sans prière, les fiançailles sans prière, les voyages entrepris sans prière, une demeure choisie sans prière, des amitiés nouées sans prière, le moment quotidien de la prière personnelle lui-même accompli à la hâte ou réalisé sans que le cœur y soit – ce sont de telles marches descendantes qui amènent plus d’un chrétien à un état de paralysie spirituelle, ou à un point où Dieu permet qu’il fasse une terrible chute. C’est ainsi que sont formés des gens comme Lot qui restent en arrière, ou instables comme Samson, ayant leurs femmes pour idoles comme Salomon, inconséquents comme Asa, manquant de vertu comme Josaphat, débordés de travail comme Marthe… – tant de personnes semblables que l’on trouve dans l’Église. La simple histoire de tels cas est souvent la même : ils sont devenus
négligents quant à la prière individuelle.
Nous pouvons être tout à fait sûrs que les hommes font une chute en privé longtemps avant de la faire publiquement. Ils sont défaillants sur leurs genoux longtemps avant de l’être ouvertement aux yeux du monde. Comme Pierre, ils ont commencé par ne pas prendre garde à l’avertissement du Seigneur, celui de veiller et prier ; ensuite, comme Pierre, ils ont perdu leur force, et à l’heure de la tentation, ils renient leur Seigneur.
Si vous ne désirez pas être un chrétien qui recule, souvenez-vous de ceci : prenez garde à ranimer votre esprit de prière.
Ni le zèle, si grand soit-il, ni l’énergie dans le service, ne pourront jamais suppléer la perte qui suit inévitablement la négligence dans la prière secrète… l’activité intense dans le service extérieur ne sera que l’énergie de la chair.
2 Corinthiens 5 (BYM)
*C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !*