
Nous célébrons le 02 juillet depuis mambasa dans la province de l'ituri 🔥🔥🔥
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Salut les amis
Bonsoir a tous
1er juillet 1569 : signature de l'union de Lublin, un événement important puisqu'il donna naissance à la République des Deux Nations qui était alors l'un des plus vastes pays d'Europe suite à l'union du royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie .
Ces deux États médiévaux, voisins en Europe centrale, se rapprochaient déjà depuis deux siècles via plusieurs alliances diplomatiques, religieuses et militaires tandis qu'ils étaient liés par une union personnelle - souverain commun - depuis 1385. Les guerres territoriales étaient alors légions et la « Pologne-Lituanie » n'y échappa pas en multipliant les guerres contre l'État teutonique et la grande-principauté de Moscou depuis le XIVe siècle. La situation devint particulièrement compliquée au milieu du XVIe siècle lorsqu'elle fut impliquée dans une nouvelle guerre - guerre de Livonie (1558-1583) - contre le tsarat de Russie qui était en pleine émergence, et c'est dans ce contexte que le roi de Pologne et grand-duc de Lituanie Sigismond II (1520-1572) réunit la Diète afin d'unir ces deux États en une seule et unique entité. Ainsi naquit la République des Deux Nations, qui était alors un vaste pays d'Europe en s'étendant non seulement sur les actuels Pologne et Lituanie mais également sur une grande partie de l'Ukraine (en savoir plus sur l'Histoire de ce pays : https://www.youtube.com/watch?v=3KIEIZPP1vM ), de la Biélorussie et des autres États baltes, et ce sans oublier ses nombreux vassaux dont le duché de Prusse.
La République des Deux Nations était qualifiée de République, mais il s'agissait en fait d'une monarchie élective dont le roi était élu à vie par une Diète commune aux deux États. L'autorité du roi restait cependant fragile face aux institutions législatives et plus largement face aux magnats lituaniens et à la noblesse polonaise - plus puissante - dans un État où l'aristocratie souhaitait plus de pouvoir. À son apogée au début du XVIe siècle, la suite fut plus difficile pour cet État qui dut faire face à des révoltes dans la partie ukrainienne et à des conflits avec ses voisins, notamment la Suède qui occupa son territoire durant la première guerre du Nord (1655-1660). Ces multiples guerres, qualifiées de « Déluge » par les Polonais, affaiblirent grandement la République qui ne s'en remit pas et dont une partie des territoires furent partagés entre les grandes puissances européennes en 1772.
La République des Deux Nations connut certes des réformes sous le règne de Stanislas II (1732-1798) qui créa le premier « ministère de l'Instruction publique » en 1773 puis promulgua une constitution en 1791. Mais sa défaite contre la Russie en 1792 conduisit aux deuxièmes (en 1793) et troisièmes (en 1795) partages de la Pologne qui fit disparaître définitivement cet État en 1795.
En images : carte de la République des Deux Nations en 1618, peu avant son apogée territoriale dans les années 1630 (comparé avec les frontières actuelles).
PS : Il y avait une volonté d'indépendance ukrainienne au sein de la République des Deux Nations, signe de l'existence d'une identité à part. L'Ukraine existe et n'a pas à être annexée.
PS : Nous concevons que l'image choisie n'était finalement pas le bon choix mais nous ne pouvons pas l'enlever sans supprimer la publication du même coup. Nous ne sommes PAS des propagandistes pro-russe, contrairement à ce que certains ont faussement laissé entendre.
Le papyrus Rhind est un très prestigieux manuel mathématique ancien issu de l'ancienne Égypte( kemet), il a été rédigé vers les années 1650 avant notre ère, par un scribe kamite dénommé Ahmès ayant vécu durant le régne du pharaon Apophis 1er. Ce papyrus porte le nom de l'Écossais Alexander Henry Rhind. Ce dernier qui l'a acheté en 1858 à Louxor.
Dans ce papyrus qui fait à peu près 5 mètres de longueur et 32 centimètres de largeur. il y a 87 problèmes résolus de plusieures branches des mathématiques. Notamment l'algèbre, la géométrie et l'arithmétique.
Dans ce même recueil, le problème numéro 53 fait un étalage de l'ensemble des concepts à l'origine du théorème de Thalès.
À l'heure actuelle, ce papyrus est la plus importante collection de problèmes de géométrie et d'arithmétique que l'humanité possède de l'Égypte antique(kemet). C'est pourquoi il est soigneusement entreposé au British Museum depuis 1865.
https://youtu.be/6keiyJtJ9Bs
OBJET : LA DÉCOUVERTE DU LIVRE LE PLUS ANCIEN DU MONDE....
1-Un sarcophage dévoile un texte de 4000 ans, antérieur au Livre de la Sortie à la lumière du Jour. 4000 ans que ce manuscrit attendait, à l’intérieur d’un cercueil. Les archéologues effectuaient des fouilles dans la région de Saqqarah : leur découverte tient comme d'un miracle.
2-On parle du plus ancien document sur la civilisation égyptienne : la version la plus ancienne du Livre de la Sortie à la lumière du Jour de communément et a usi emeny appelé " Livre des Morts" de Kemèt. .
3-Pour les experts, il fait référence au Livre des Deux Chemins, précurseur du Livre de la Sortie à la lumière du jour du jour. Et l’on a déniché d’autres artefacts qui remontent au règne du souverain Montouhotep II, décédé en 1995 ANE. Fara de la XIe dynastie qui s’étendit de 2160 à 1938 avant notre ère, selon les historiens (voir la querelle), il donne des indications assez précises sur le contexte, le site des fouilles prend place non loin de la pyramide (ou mastaba…) de Djoser, vieille de 4700 ans.
4-Le Livre des Deux Chemins aurait été rédigé vers 2050 ANE : il de décrit les deux voies possibles pour le mort, dont l’une est fluviale, tandis que l’autre est terrestre, afin de parvenir à une Renaissance (Uhem Mesut,).
5-Bien que dans la tombe, ce soit une femme que les scientifiques aient découverte, le document a donné les indications comme s’il s’adressait à un interlocuteur mâle. Les problèmes d’écriture inclusive remonteraient donc à plus loin. Mais qu’importe, à supposer que Ankh, la femme momifiée, ait su les lire et les prononcer correctement, elle repose pour l’éternité...
illustration : Livre de la sortie à la lumière du Jour, collection de la Fondation Bodmer - ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Photo prise lors du tournage de l’émission « Secret d’histoire » de Stéphane Bern dédié à Louis XIV sur France 2. J’étais invité pour parler du livre inédit que j’ai consacré à la Mauresse de Moret, l’une des deux filles que le roi de France a eues avec une comédienne noire qui se produisait à la cour. On a cru à l’époque que la petite métisse était l’enfant de la reine Marie-Thérèse, conçue avec son page dahoméen Nabo. Mais de récentes découvertes semblent écarter cette version et corroborer le témoignage du philosophe Voltaire qui avait rendu visite à la jeune femme dans le couvent où elle a vécu secrètement recluse jusqu’à sa mort.
On ne peut que arrêter celui ou celle qui n'a pas envie de réussir.
Excellent début de semaine mes engageurs et engageuses.
RDV le 20 Novembre aux Folies Bergère Paris
Et le 26 Novembre Espace Julien Marseille
VOICI DONC LE PHARAON DONT ON NOUS DIT QU’IL EST MORT NOYÉ DANS LA MER ROUGE
L’examen minutieux du mythe de l’Exode véhiculé par la Torah, la Bible et le Coran désigne clairement le pharaon Baniré Mary-n-Ptah (Merenptah) comme le méchant qui a poursuivi Moise et son peuple dans la Mer Rouge. Voici pourtant sa momie. Il est mort paisiblement à 70-80 ans, tout comme son père Ramessou Maryimana (Ramsès II), principal coupable, nous dit-on, de la maltraitance des Hébreux, est mort paisiblement à 90 ans. Ni eux, ni aucun autre pharaon n’a été le pharaon de l’Exode. Aucune armée egyptienne n'a été noyée dans la Mer Rouge.
L’Exode n’a jamais eu lieu. C’est une fiction entière dont le seul but est de poser les Hébreux en peuple élu de Dieu, si élu que Dieu a vaincu pour eux la nation à l’époque la plus puissante au monde : l’Egypte.
Des gens créent une histoire au depend de vos ancêtres pour s’élever mentalement, et vous êtes entraînés vous aussi à insulter vos ancêtres et à regarder ces étrangers comme le peuple élu de Dieu.
Dieu n’a rien élu là bas!
Que des étrangers vilipendent des Africains anciens en gros ça nous est égal. Mais que des Noirs s’associent à ca pour insulter leurs propres ancêtres pour des faits qu’ils n’ont jamais commis n’est pas acceptable. On voit meme des Africains comparer Ramessou à Hi**er.
Donc nous vous demandons fraternellement d’accepter la vérité, d’arrêter de diaboliser vos propres parents et de les laisser vivre en paix dans l’au-delà. Leur sang coulent dans vos veines, et non celui des Hébreux. Soyons tous des enfants loyaux et respectueux. Demandez leur aussi humblement pardon pour avoir contribué à leur attribuer les faits très graves qu’ils n’ont jamais commis, et les avoir regardés négativement à travers les lunettes de nos adversaires.
Notre article entier sur le mythe de l’Exode en suivant ce lien https://www.lisapoyakama.org/non-les-hebreux-nont-pas-ete-esclaves-en-egypte/
Hotep!
⭕Deux inventeurs kenyans, David Gathu et Moses Kinyua, ont créé un bras prothétique bio-robotique.
Ce n'est pas une nouvelle invention, mais il y a quelque chose d'intéressant à ce sujet. Le bras est actionné par des signaux cérébraux. David Gathu et Moses Kinua sont deux jeunes Kenyans passionnés d'appareils électroniques.
En fait, ils les fabriquent dans leur cabane, à une trentaine de kilomètres de la capitale Nairobi. Leur création la plus étonnante est un bras robotique alimenté par des signaux cérébraux et conçu pour les personnes handicapées. Le bras prothétique est composé de pièces d'ordinateur mises au rebut et de bois recyclé
Rendons les célèbres en faisant circuler leur travail. Bravo à cette jeunesse qui avec peu fait beaucoup 👏🏿👏🏿
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Nous sommes déjà en direct sur Youtube.
Le lien https://youtu.be/oYFExYmq0PU
Nzinga Kimpa Vita Koudjou (ministre de la décolonisation)
HISTOIRE: Shaka Zulu, l’un des plus célèbres conquérants de l’histoire africaine
Shaka Zulu, fondateur au 19ème siècle du royaume zoulou en Afrique australe, est l’un des plus fameux conquérants de l’histoire africaine.
🔴Les origines de Shaka Zulu
Shaka, naît dans les années vers 1780 dans l’est de l’actuelle Afrique du Sud. Il est le fils de Senzangakhona, chef des Zoulous et de Nandi, une princesse langeni.
Les Zoulous et Langeni sont alors deux petits clans appartenant au peuple nguni. Sa Ce dernier se compose notamment d’autres populations comme les Xhosa, les Swazi ou les Ndebele d’Afrique australe.
Lire aussi: Thembu-Xhosa, la culture de Nelson Mandela
Le jeune Shaka passe une partie de sa jeunesse chez les Langeni dans la famille de sa mère.
A cette époque, les Zoulous paient tribut aux Mthethwa, une autre population bien plus puissante.
🔴LA PÉRIODE MTHETHWA
Shaka entre en conflit avec son cousin Makhedama alors au pouvoir chez les Langeni. Jeune homme, il se réfugie chez les Mthethwa dans les années 1800. Il passe vraisemblablement une dizaine d’années sous l’égide de Dingiswayo, un guerrier qui règne sur les Mthethwa. Il y développe de grandes qualités guerrières et politiques, devenant l’un des bras droits de Dingiswayo.
🔴LA PRISE DU POUVOIR CHEZ LES ZOULOUS
Bientôt, Senzangakhona décède. C’est son fils Siguijana, un demi-frère de Shaka, qui prend le pouvoir. Peu après, vers 1810, Shaka, à la tête d’une armée mthethwa et avec l’appui d’une partie des dignitaires locaux, prend le pouvoir du clan zoulou. Sigujana est tué à l’occasion. Shaka continue à être subordonné à Dingiswayo.
🔴FACE À LA MENACE NDWANDWE
Vers 1812, la grande puissance de la sous-région, les Ndwandwe attaquent les Mthethwa, les Zoulous et les autres populations à leur nord. Quelques années plus t**d, Dingiswayo est tué dans un conflit avec les Ndwandwe. Le royaume mthethwa se désintègre alors. Shaka en profite. Il fait assassiner l’héritier de Dingiswayo et s’approprie au mieux les restes de son territoire vacant.
🔴Les débuts du royaume zoulou
Vers 1819, les armées de Shaka défont celles de Zwide, le souverain des Ndwandwe. Au sud, il s’allie avec d’autres populations comme les Qwabe, dont il combine le territoire au sien. C’est là qu’il bâtit sa ‘capitale’, KwaBulawayo. Entre alliances et conquêtes, il établit son royaume dont le coeur d’environ 100 km s’étendra de Nhlazatshe au nord à KwaBulawayo, sa capitale, au sud vers 1824. Les dernières années sont difficiles pour Shaka. Les ressources sont en effet rares. Elles le poussent à effectuer des raids de longue distance et des campagnes militaires. L’une d’entre elles était dirigée contre les Ndandwe qu’il vainc. Il parvient à en écarter définitivement la menace. En 1825, Shaka vint à neutraliser un autre groupe, celui des Chunu.
🔴LA FIN DU RÈGNE
En 1827, Nandi, la mère de Shaka meurt. Nombre de récits ont présenté sa mort comme ayant donné lieu à un gigantesque massacre de la part de Shaka. Ils sont probablement exagérés voire inventés. Cette année aussi, Shaka déplace sa résidence à kwaDukuza. Ce déplacement plus au sud est peut-être du aux aspirations de Shaka à commercer avec les Européens présents au Cap. Il cherche à en obtenir notamment des armes à feu. Il utilise aussi des Européens dans ses raids et campagnes. En septembre 1828, Dingane et Mhlangana assassinent Shaka à KwaDukuza.
🔴SHAKA, LE GUERRIER
Shaka est souvent présenté comme un génie militaire. La constitution rapide de son royaume a beaucoup impressionné. L’une de ses formations militaires la plus connue est celle des cornes de buffle. Il en serait l’inventeur. Cette formation divise l’armée en trois sections. Les deux cornes se composent de jeunes soldats relativement inexpérimentés qui vont prendre en tenaille l’ennemi. Face à celui-ci se trouve le ‘crâne’, composé des meilleurs éléments de l’armée et qui dans l’idéal sert à porter le coup de grâce. La poitrine est composée des guerriers les plus anciens, qui ne servent qu’en dernier recours.
🔴SHAKA ZULU, ENTRE HOMME ET MYTHE
L’image qui nous est aujourd’hui laissée de Shaka est complexe et contradictoire. Des écrivains africains post-coloniaux en ont fait un génie militaire modèle.
🔴LES RACINES D’UNE DIABOLISATION
Son successeur, Dingane, a vraisemblablement contribué à déformer son image en le présentant comme une personne immorale et illégitime à régner. Propager de telles rumeurs justifierait a posteriori l’assassinat de son propre frère.
C’est aussi le cas d’une vision selon laquelle Shaka Zulu serait un enfant illégitime et aurait fait ouvrir le ventre d’une femme enceinte pour en voir le foetus. On retrouve ce genre de calomnies dans la réécriture de l’histoire de souverains par leurs successeurs. C’est par exemple le cas d’Adandozan de Dahomey vis-à-vis de Ghezo et de Soumaoro Kanté vis-à-vis de Soundjata Keita.
C’est aussi le cas de témoins britanniques. L’un d’entre eux, Henry Francis Fynn a présenté Shaka comme un génocidaire. Selon cet auteur, Shaka Zulu aurait fait tuer un million de personnes. Ce type de propos est toujours relayé de nos jours, y compris par des Africains. Pourtant, de nombreuses preuves suggèrent qu’il s’agit en fait de propos mensongers.
Dans une lettre destinée à Fynn, un autre Britannique, Nathaniel Isaacs, lui fait une demande spécifique:
« Ecoute, tu es sur le point de publier. Présente Shaka comme un être aussi sanguinaire que possible. Cela donnera du piquant au livre et aidera à le rendre intéressant ».
Isaacs et Fynn souhaitaient certes transmettre un récit croustillant d’une Afrique sauvage à ses lecteurs britanniques.Toutefois, ils souhaitaient surtout obtenir un terrain de la part du gouvernement colonial britannique en Afrique du Sud. Ce terrain était autrefois la possession de Shaka. Présenter ce dernier comme un génocidaire qui aurait dépeuplé la région du terrain légitimerait, pensaient-ils, le fait qu’il devait appartenir à des Blancs possédant une morale supérieure.
🔴D’AUTRES SOURCES DU ‘MYTHE’ DE SHAKA
Paradoxalement, d’autres facteurs contradictoires ont pu influencer l’histoire de Shaka telle que nous la connaissons. Les héros mythifiés ont tendance à présenter un récit de vie similaire. Avec une illégitimité, un exil forcé et un retour au pays fait de reconquête et de règne. C’est le cas de Soundjata Keita, par exemple.
On connaît aussi Shaka pour ses qualités de guerrier et de conquérant. Elles lui ont valu le surnom de ‘Napoléon africain’. Aussi impressionnante que soient les conquêtes de Shaka, son territoire était très loin d’atteindre celui de l’empereur des Français en superficie. Les commentateurs européens étaient particulièrement enclins à affubler les conquérants africains du surnom de ‘Napoléon africain’.
Shaka n’était pas ‘un Napoléon’ mais un souverain à part entière. Il n’était pas un génocidaire même si ses conquêtes ont vraisemblablement causé directement et indirectement des guerres très meurtrières et d’importants déplacements de population en Afrique australe.
Sa transformation d’un obscur clan en ce qui sont parmi les plus fameux ethnies et royaumes africains est à mettre à son crédit. Elle contribue à garantir sa place au panthéon de l’histoire africaine, au delà de tous les mythes qui brouillent son existence.